VTI innove au service de la qualité de l’air intérieur

L’année 2024 a marqué les 40 ans de l’entreprise VTI, basée à Frontignan, spécialisée dans le domaine de la ventilation basse pression pour les immeubles construits avant 1982. « VTI a été créée en 1983 suite à l’invention de l’extracteur stato-mécanique, en 1979, avec comme mar-ché d’origine le logement social pour sécuriser, optimiser et garantir le fonctionnement des chaudières à tirage naturel », raconte le directeur général, Patrick Fraisse. Progressivement, elle développe ses premières solutions de ventilation hybride au début des années 2000.

« En 2010, nous avons été le premier fabricant à obtenir un avis technique du CSTB pour notre solution de ventilation hybride Ventileco OAI », indique le DG. Après trois ans de recherche, en 2018, VTI lance Volt’Air Evolution, la première unité de ventilation, en fonctionnement basse pression, conforme à la directive européenne ErP Ready. « Entre temps, nous avons commer-cialisé une ventilation connectée qui n'existe pas ailleurs pour surveiller les installations ». Patrick Fraisse est particulièrement investi dans la promotion de la performance énergé-tique et de la QAI. Il est président du syndicat ARENOVENT qui œuvre pour valoriser la ven-tilation en rénovation énergétique et fait partie d’Uniclima. « L’Observatoire de la qualité de l’air intérieur a révélé que 60 % des logements fran-çais et 30 % des bâtiments tertiaires ne disposent pas d’une qualité de l’air intérieur suffi  samment bonne et on estime que 20 000 personnes en décèdent chaque année », explique-t-il.

La recherche et développement est donc très importante pour l’entreprise qui dépose chaque année plusieurs brevets. En tout, VTI propose quatre gammes de produits (VMC basse pres-sion, VMC haute pression, Ventilation naturelle et hybride, Ventilation et extraction des gaz brû-lés) déclinées en une trentaine de solutions pour la rénovation.

« L’année 2024 restera gravée dans l’histoire de notre entreprise familiale avec le lancement de Supair’Vent, notre première solution de VMC haute pression, synonyme d’une ère nouvelle d’innovation », souligne le DG avant d’ajouter : « Il s'agit de compléter notre off re pour pouvoir équiper les bâtiments très anciens antérieurs aux années 1950, et plus récents, construits après 1980, mais aussi du tertaire. Nous sommes le seul acteur à pouvoir le faire sous la même entité ». Cette gamme haute pression sera complétée courant 2025 avec deux unités de 1 500 m3/h et 8 000 m3/h. VTI s’est positionnée sur ce marché avec pour atout son expertise de la réhabilitation de l’existant qui s’appuie sur un réseau national de prescripteurs et d'assistants techniques qui sont une quinzaine, avec une agence en Île-de-France, à Serris. « Nos chargés de prescription et assistants techniques se rendent sur site afi n d’adapter la solution dans son ensemble et coller à la réalité du terrain ». Autre nouveauté : My VTI, un confi gurateur en ligne pour les partenaires prescripteurs, bureaux d’études, architectes et maître d’ouvrage. Il permet de réaliser des simu-lations de budget et de performance énergétique en autonomie à tout moment.

Pour apporter un service supplémentaire aux installateurs et entreprises de maintenance, VTI a créé son centre de formations (certifi ées Qua-liopi). « Nous formons une cinquantaine d’en-treprises par an dans notre VTI Academy et cela va se développer avec un club d’installateurs qui sera lancé début 2025 », annonce Patrick Fraisse.

Par ailleurs, pour les accompagner au mieux, le SAV utilise depuis 2024 la visio assistance. Cela permet de gagner en temps et en effi  cacité, mais aussi de diminuer les déplacements et donc les émissions de CO2 de la société. Un point sur lequel le directeur général est particulièrement attaché puisqu’il travaille sur sa RSE. D’ailleurs, son deuxième site industriel, mis en service début décembre 2024, avec une unité de production et un centre logistique, a été installé dans une ancienne usine entièrement réhabilitée et équipée de panneaux photovoltaïques pour couvrir toutes les consommations. « Nous avons des machines connectées, très autonomes, performantes à tous niveaux pour une industrie 2.0 et cela va nous permettre de quadrupler notre capacité de pro-duction », souligne-t-il. Actuellement, VTI traite environ 3 500 commandes par an et 450 opéra-tions de réhabilitations globales. Un de ses pro-chains axes de développement sera l’exportation qui a déjà commencé en Espagne et qui pour-rait s’étendre à l’Italie, la Suisse et la Belgique.