Après une consultation publique en avril dernier, le ministère de la Transition écologique a donc lancé son plan d'action contre les émissions issues du chauffage au bois. Le bureau de Barbara Pompili souhaite les voir réduire de 50 % d'ici à 2025. Pour se faire, le gouvernement va inciter au remplacement de 600 000 vieux équipements en trois ans et demi en " renforçant et simplifiant les dispositifs d'aides et d'accompagnements existants tels que MaPrimeRénov', les CEE et les Fonds air bois proposés par les collectivités " précise-t-on au ministère.
Le gouvernement veut également sensibiliser le grand public sur l’utilisation d’un combustible de bonne qualité avec un faible taux d’humidité, " qui permet une combustion plus performante et plus économe pour le consommateur " ainsi que sur les pratiques d’utilisation. " Il est préférable d’utiliser une méthode d’allumage par le haut, d’éviter une allure de fonctionnement ralentie et de s’assurer que l’apport d’air est suffisant. "
Dans les zones les plus polluées, les préfets seront aussi invités dès le 1er janvier 2023 à prendre des mesures pour limiter l'utlisation du chauffage au bois. Côté équipement, le ministère attend des industriels la création d'appareils encore plus performants que ceux estampillés " 7 étoiles " pour définir des niveaux de performance plus protecteurs pour la qualité de l’air.
Pour le syndicat français des chaudiéristes biomasse, ce plan d'action gouvernemental est " une excellente avancée pour la filière ". Pour Eric Vial, secétaire général du SFCB, " ce nouveau plan gouvernemental va permettre d'accélérer le renouvellement des appareils non performants, poêles, chaudières ou encore inserts. Le bois est la première source d'énergie renouvelable de France, nous devons agir pour soutenir son développement et encourager ainsi un chauffage durable et responsable. "