D'après une étude rendue publique par le ministère de la Transition écologique, il y a en France 4,8 millions de logements dont le DPE est noté F ou G, soit 17 % de passoires thermiques, contre 6,6 % de logements A ou B. Les étiquettes D et E du DPE sont les plus fréquentes (respectivement 34 % et 24 % du parc), selon le rapport.
Les logements très énergivores se comptent principalement parmi les maisons individuelles, les petites surfaces et les bâtiments construits avant 1948, et sont plutôt situés dans les départements ruraux et montagneux, comme le Cantal, la Creuse et la Nièvre. En revanche, la façade atlantique et l'arc méditerranéen sont moins confrontés à ces passoires thermiques, les besoins en chauffage étant moins importants dans ces régions.
Les logements les plus petits sont également les plus énergivores. Plus d'un logement de moins de 30 m² sur trois est une passoire thermique, alors que seulement un logement de plus de 100 m² sur huit est étiqueté F ou G.
Quant au système de chauffage, selon l'étude, plus d'une passoire thermique sur deux (54 %) est chauffée à l'effet Joule. Un chiffre qui diminue drastiquement si on réfléchit non plus en énergie primaire, mais bien en énergie finale, à la manière du futur DPE. « La part de logements chauffés à l’électricité passe de 54 % à 5 %, alors que celle de logements chauffés au gaz passe de 16 à 45 % » précise le rapport de l'étude.
Une nouvelle étude, après la réforme du DPE, est déjà en prévision.