Ci-après une liste de questions-réponses, peut-être à mettre sous forme de tableau ?
Les bonnes pratiques sur le chantier
Guide de l'OPPBTP : la FFB répond à vos questions
Dans quel cas porter une blouse ?
photo chantier covid
Selon le guide de l'OPPBTP, le port de la combinaison jetable concerne les interventions chez un particulier porteur de la maladie ou à risque de santé élevé, dont s le protocole d’intervention prévoit la mise à disposition du kit suivant : combinaison jetable, sur-chaussures, gants neufs adaptés à la tâche, masque chirurgical de type II (ou masque FFP2), gel hydro-alcoolique, lingettes désinfectantes, eau et savon, essuie-mains jetables, sac à déchets.
La combinaison jetable doit être conforme à la norme EN 14126 sur les exigences de performances et méthodes d'essai pour les vêtements de protection contre les agents infectieux. En plus de la précision sur le type de la combinaison (de 1 à 6 : selon les besoins métiers), le suffixe «-B» doit être mentionné, par exemple type 3-B.
Comment gérer la co-activité ?
Comme le précise la Fédération française du Bâtiment, chaque entreprise doit désigner un référent Covid-19, un référent chantier pouvant également être désigné par le maître d’ouvrage. Le coordonnateur SPS puis l’entreprise incluent le risque Covid-19 dans le PGC et dans le PPSPS. L’objectif est de limiter la co-activité entre les intervenants dans le respect des préconisations du guide de l'OPPBTP.
La FFB conseille notamment la mise en place du travail posté, qui permet nselon la fédération de gérer cette difficulté.
Comment procéder en cas de manipulation de matériau / matériel par plusieurs opérateurs ?
Le guide OPPBTP rappelle la nécessité de ne pas partager de matériels (électroportatifs notamment) y compris si les salariés portent des gants. Si ceux-ci doivent être partagés, ils seront désinfectés avant le changement de main à l’aide de lingettes désinfectantes. S’il s’agit de matériaux (tirage de câble par exemple), le port de gants de protection adaptés au métier et le respect des consignes n’interdit pas la manipulation. Le respect des gestes barrières sera également rappelé.
Peut-on obliger un salarié à utiliser son véhicule personnel pour se rendre sur le chantier ?
La question se pose si l’employeur prenait déjà en charge les trajets dans un véhicule d’entreprise. Bien que le salarié ait l'obligation de se rendre sur son lieu de travail, il parait difficile et risqué dans la situation actuelle de se placer sur le terrain disciplinaire pour contraindre le salarié qui refuserait d’utiliser son véhicule.
Si l'ouvrier accepte d’utiliser son véhicule personnel pour se rendre sur les chantiers, il ne faudra pas oublier de lui demander d’avertir son assureur et de lui verser, en fin de mois, l’indemnité de transport. La prudence conduira également l’entreprise à vérifier auprès de sa propre compagnie d’assurance que le salarié est, en tout état de cause, bien couvert en cas d’accident et bien entendu au préalable que le salarié est titulaire d’un permis de conduire valide.
Les particuliers sont-ils concernés par l’accord préalable du client ?
Avant de se déplacer chez le client particulier, les entreprises sont invitées à leur faire accepter les conditions générales d’intervention de l’entreprise, tout particulièrement pour ce qui concerne le respect des règles sanitaires (distance minimale d’un mètre avec toute personne, accès à un point d’eau pour le lavage des mains et accès aux installations d’hygiène).