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L’UMGCCP appelle l’État à faire le nécessaire pour décarboner les équipements de chauffage sans que les citoyens soient menés vers une « impasse technique» et attend une concertation avec les pouvoirs publics.

Chaudières gaz en sursis : l'UMGCCP veut avoir voix au chapitre

Alors que la réflexion d'interdire l'installation des chaudières gaz a refait surface à Matignon la semaine dernière, L’UMGCCP, antenne de la FFB représentant notamment les installateurs chauffagistes, a tenu à exprimer son mécontentement. Dans un communiqué de presse, l'ogranisation professionnelle a appuyé sa détermination à « accompagner les entreprises dans la réduction des consommations d’énergies fossile » en soulignant l’importance de « ne pas embarquer nos concitoyens dans une impasse technique ».

L’UMGCCP rappelle en effet la promesse du gouvernement de se concerter avec la filière sur la possibilité d’interdire les chaudières à gaz suite à plusieurs échanges, notamment à l’Assemblée Nationale le ministre du Logement évoquait en avril dernier que cette interdiction n'était pas à l'ordre du jour. Pour les installateurs de la FFB, « force est de constater qu’aucune concertation n’a eu lieu. »

L’organisation revient sur les propositions du rapport de France Stratégie, notamment l'interdiction de remplacer des chaudières gaz par des chaudières gaz à Haute Performance Energétique à horizon 2026. Des propositions « pas réalistes » selon l'UMGCCP. « Cette annonce se heurte à une réalité que le gouvernement doit entendre », clame l’UMGCCP pour qui les alternatives pour mettre en place cette réglementation seraient « difficiles voire impossibles », notamment dans les logements collectifs mais aussi dans certaines catégories de logement individuel.

L’UMGCCP demande au gouvernement une concertation pour étudier « les modalités, le planning et les moyens financiers pour accélérer la décarbonation des équipements de chauffage ». L’organisation souligne aussi l’importance, pour la mise en place de ces nouvelles réglementations et surtout des échéances, de communiquer avec les fabricants, installateurs ainsi que les acteurs de l’ensemble de la filière afin qu’ils « apportent leur témoignage sur les solutions alternatives et les délais de disponibilité et de mise en œuvre sur le terrain ».