Pourquoi avez-vous décidé de garder votre activité pendant le confinement ?
Au lendemain du confinement, j'ai fermé l'entreprise pour trois jours, afin de faire le point sur l'organisation que nous devions prendre pour les semaines à venir. Nous avons mis en place la dématérialisation des plannings pour les techniciens, et avons permis à d'autres collaborateurs de télétravailler. Le lundi qui suivait le début du confinement, j'ai rouvert l'entreprise avec ma soeur qui assurait le SAV, un de mes techniciens travaillait en horaires aménagés et l'autre était au chômage technique. Finalement, la demande était là, et les dépannages étaient nombreux. J'ai donc opté pour une reprise totale de notre activité.
Comment vos clients réagissent-ils ?
Quand ils nous appellent pour une intervention, je les préviens que, s'ils ne respectent pas les gestes barrières, mes techniciens peuvent faire valoir leur droit de retrait. Pour l'instant, tous les retours de mes gars sont très positifs, les clients sont prudents.
Qu'en est-il de vos techniciens ?
Je ne veux surtout pas les mettre en danger ! C'est pourquoi ils disposent depuis le début de gants et de gel hydroalcoolique, ainsi qu'un système de désinfection pour le véhicule. Sur les chantiers où ils étaient initialement deux, nous avons donc divisé l'équipe, ils sont désormais seuls, vont certes moins vite, mais ne risquent rien ! Et comme ça, aucun chantier n'est arrêté. Toutes les autres entreprises étant fermées, ils sont les seuls sur place, et donc très tranquilles pour travailler !
Qu'avez-vous pensé du guide des bonnes pratiques sur les chantiers ?
Il m'a rassuré, cela prouve que nous utilisons les bonnes méthodes depuis le début du confinement. Et pour mes techniciens, le guide leur permet d’avoir un support, il leur sert de référentiel quand ils ont un doute.