L’association Coenove qui regroupe des acteurs de l’industrie, du monde de l’énergie et des organisations professionnelles lance avec la filière gaz la mention « gaz vert ». Il s’agit pour la filière de se mobiliser et de s’engager afin de renforcer la notoriété du gaz vert auprès du grand public. « C’est une évolution nécessaire pour décarboner le gaz et le mix énergétique », commente François Frisquet, PDG de Frisquet. Et d’ajouter : « Cela va donner de la visibilité aux consommateurs car tout le parc installé de produits intègre la possibilité d’utiliser du gaz vert. Les constructeurs de chauffage adhèrent et s’engagent à le mettre en avant sur leurs produits pour faire connaître encore plus cette opportunité pour l’indépendance énergétique du pays ». Cette nouvelle mention sera apposée sous la forme d’une étiquette par les fabricants sur tous les produits commercialisés et des flyers seront aussi distribués. « C’est un très bon signal pour la filière et nos techniciens de maintenance sur le terrain l’attendait. Ce sera une formidable occasion d’entamer la discussion sur le gaz vert avec le client et de le rassurer », souligne Cyril Radici, directeur général du Synasav. Pour Coenove, les gaz renouvelables seront un vecteur indispensable de la réussite de la transition énergétique dans le bâtiment et la contribution du gaz à la neutralité carbone est accessible d’ici 2050. Aujourd’hui, le gaz vert représente 2 % de la consommation de gaz en France qui est de 460 TWh par an (12 millions de logements). Coenove a pour objectifs d’atteindre 20 % de gaz verts en 2030 et 100 % en 2050. Cependant, pour les atteindre, l'association indique que cela nécessite la diminution drastique des consommations de gaz, le verdissement du gaz et le développement de la Pac hybride.
Les français et le gaz vert
Selon un sondage BVA réalisé en juin 2022, 84 % des Français ont entendu parler du gaz vert et 90 % en ont une image positive. En revanche, 24 % savent exactement de quoi il s’agit, 23 % ignorent que c’est une énergie renouvelable et 50 % ont compris qu’il est compatible avec leur équipement actuel. Il y a 76 % des français qui se disent prêts à se chauffer au gaz vert s’ils en avaient la possibilité.