ENGIE Solutions a organisé un événement inédit pour recruter ses futurs alliés. Dites-nous en plus.
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Philippe Sarre
Chez ENGIE Solutions, nous recrutons environ 2 000 personnes par an. Nous avons une activité en forte croissance et donc un fort besoin en recrutement. Mais nous avons des difficultés à recruter car les écoles ne fournissent pas assez de personnes pour répondre à nos besoins. De plus, quand on voit ENGIE Solutions, on pense à ENGIE en tant que fournisseur mais pas à nos métiers techniques. Il faut donc que l’on aille recruter par des voies différentes.
Le rendez-vous a été donné au Cube de Garges-lès-Gonesse. A-t-il répondu à vos attentes ?
Près 850 personnes sont venues nous voir. Nous n’avons jamais atteint ce niveau-là. Nous espérions en avoir environ 600 voire 650. C’est une bonne surprise. Nous avons gardé un lien avec à peu près 300 participants. Ce sont des personnes que l’on va continuer à voir soit pour signer un CDI, soit un CDD, soit de l’alternance.
Quelles étaient les activités proposées le jour J ?
Nous avons mis des lunettes virtuelles à disposition pour permettre aux participants de découvrir ce que font nos techniciennes et techniciens dans nos installations climatiques. Des ambassadeurs techniciens sont montés sur scène pour expliquer leur métier. Ce sont eux qui parlent le mieux de ce qu’ils font. Nous avions aussi ouvert les portes des locaux techniques du Cube pour que les visiteurs voient concrètement ce qu’est une chaufferie, un local de traitement de l’air… Ça a eu un gros succès. Et enfin, nous avions un stand pour apprendre à faire un CV ou à passer un entretien.
Pensez-vous reconduire l’événement en 2024 ?
Ce n’est pas du one-shot, ça a vocation à durer deux voire trois ans. Nous n’avons pas encore décidé de la localisation pour l’an prochain. Mais d’autres territoires sont également intéressés comme Lyon ou Bordeaux.
Nous allons reconduire notre campagne digitale en nous appuyant sur des influenceurs pour qu’ils expliquent là encore leur quotidien depuis des lieux symboliques.
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Les participants visitent la chaufferie du Cube.
Ce grand rendez-vous était intitulé : « Les décarboné.es : ENGIE Solutions recrute ses alliés ». Pourquoi ce mot « allié » ?
On se positionne comme des alliés de la transition énergétique et de la décarbonation pour nos clients, que ce soit les industriels, les collectivités, l’habitat. On s’est dit qu’il fallait qu’on ait nous-mêmes, en interne, nos alliés. Et on voulait créer quelque chose autour de la fierté de travailler pour la décarbonation, pour ces métiers techniques autour de l’énergie et que les gens aient conscience de ce qu’ils peuvent apporter.
Que dites-vous à vos recrues potentielles ?
Si vous voulez participer au combat climatique, rejoignez-nous. Une des questions que les candidats nous posent en entretien de recrutement, c’est : « Vous prétendez être les champions de la décarbonation mais concrètement, que faites-vous pour ma ville ? ». La transition énergétique est compliquée à comprendre quand on n’est pas dedans. Mais ça signifie vraiment participer à la réduction des émissions de CO2. Le secteur est en forte croissance. Ce n’est pas un effet de mode, on s’y est inscrit pour un moment. Il y a des voies qui sont royales en termes de développement, et la nôtre en est une.
On parle beaucoup de reconversion professionnelle. Êtes-vous témoin de ce virage qui est pris par un bon nombre de personnes ?
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Des casques virtuels pour mieux découvrir les métiers de l'énergie.
Nous avons deux façons de faire. La première qui est propre à ENGIE Solutions est de faire des partenariats avec Pôle emploi, qui d’ailleurs était présent à l’événement de Garges-lès-Gonesse. Il y a un double intérêt dans cela. Lorsque les gens se reconvertissent à un nouveau métier, il y a une motivation plus forte. Ils se disent quelque part : « Je n’ai pas pris la bonne voie. J’ai une seconde chance ». Ils sont donc très impliqués. Ensuite, la reconversion permet de sortir des stéréotypes habituels des jeunes dans le monde technique. Nous avons besoin de féminiser à la fois mon encadrement mais également ma population dite technique. En Île-de-France, nous avons déjà recruté 50 personnes par cette voie de reconversion dont 17 femmes.
Vous formez aussi aux métiers du bâtiment. Pouvez-vous nous en dire davantage ?
Nous avons un CFA au sein du groupe ENGIE. Nous n’avons pas de locaux dédiés. Nous faisons des partenariats avec des lycées ou d’autres CFA sur des formations liées à tous les métiers de la transition énergétique du groupe. Nous avons environ 200 personnes formées à nos métiers au sein de ce CFA qui, ensuite, rejoignent nos équipes, et environ 800 jeunes en alternance au sein de ENGIE Solutions. L’objectif du groupe est d’atteindre un taux de 10 % d’alternants. Nous sommes actuellement autour de 9 %.