D’après une récente étude réalisée par la Capeb et le Cnatp, en partenariat avec l’OPPBTP, les chutes en hauteur (57 %) et les contraintes physiques (54 %) sont les principaux risques identifiés par les entreprises artisanales du bâtiment.
Les professionnels des filières plomberie chauffage et électricité citent également le risque routier qui, rappelons-le, représente la première cause de mortalité au travail.
La bonne nouvelle, c’est que 85 % des répondants se sentent « concernés » par les sujets de prévention. Et c’est principalement grâce à la connaissance du métier qu’une très large majorité (93 %) est capable d’évaluer et d’identifier les risques professionnels qu’ils rencontrent. 75 % se déclarent ainsi « plutôt bien » ou « tout à fait informés » sur ces enjeux.
Les échanges et la discussion avec leurs pairs sont également une source d’information (68 %) tout comme la rédaction du document unique (56 %).
Performance et productivité avant tout
De nombreuses bonnes pratiques sont à relever. Par exemple, 66 % des chefs d’entreprise mettent régulièrement à disposition du matériel d’aides à la manutention, 89 % des équipements de protection individuelle (EPI) et 60 % changent fréquemment les outils et machines obsolètes.
Les critères d’achat d’équipements et matériels ? Le rapport qualité/prix, la performance de la solution et l’adaptation au chantier.
Parmi les gestes « simples » adoptés :
- Présence d’une trousse de secours (83 %)
- Rangement du chantier (80 %)
- Vérification des outils (66 %) et du véhicule (58 %)
- Présence d’un extincteur (59 %)
Les notices, les campagnes d’affichage interne ou encore l’accueil formalisé des nouveaux collaborateurs ne sont « peu ou jamais mis en place », souligne l’étude. En cause, un manque de temps (55 %), la complexité des démarches administratives (46 %) ou encore de la réglementation en vigueur (52 %).
Les entreprises souhaiteraient surtout être davantage accompagnées sur les questions techniques (56 %), et plus ponctuellement lors d’accidents graves. Elles aimeraient en outre disposer d’outils pour faciliter la gestion de la prévention :
- Aides financières (54 %)
- Kits de communication par métier (46 %)
- Modes opératoires pour les chantiers (30 %)