Ce fameux fonds de solidarité, évoqué lundi 16 mars par Emmanuel Macron, concerne donc uniquement les entreprises, travailleurs indépendants et artisans, dont l'activité a été fermée à cause du coronavirus, ainsi que l'ensemble des TPE qui auraient perdu 70 % de leur chiffre d'affaires entre mars 2019 et mars 2020, et dont le chiffre d'affaires est inférieur à 1 M€.
Selon le ministre de l'Economie et des Finances, ce fonds de solidarité correspond dans un premier temps à 1 500 € d'aide rapide sur simple déclaration, versée par la direction générale des finances publiques. Bruno Le Maire a également évoqué un dispositif anti-faillite, avec une augmentation "au cas par cas du soutien financier pour éviter toute faillite", le ministre rappelant la stratégie économique inédite du gouvernement. "Avant, on se séparait des salariés. Notre objectif est évidemment de pouvoir redémarrer l'économie le plus rapidement possible une fois la crise du coronavirus passée."
Bruno Le Maire a également confirmé une enveloppe de 32 milliards d'euros pour le report des charges fiscales et sociales sur le mois de mars. "Il s'agit uniquement du report des impôts directs. Ce report pourra se transformer en annulation, encore une fois, au cas par cas."
Concernant le chômage partiel, le gouvernement a également mis en place un plan sur deux mois. "C'est une première en France. Le dispositif couvre l'ensemble des salariés, pour un coût global de 8,5 milliards d'euros." Le ministre a précisé que l'entreprise devait justifier d'une baisse d'activité liée au coronavirus.
Bruno Le Maire a terminé en assurant que toutes ces mesures prises continueraient jusqu'à la fin de la crise du coronavirus.