Tesla et Panasonic avaient annoncé leur joint venture en 2016. Les Japonais avaient notamment investi pour équiper la Gigafactory basée à Buffalo dans l'état de New York pour lancer la production des cellules un an plus tard. Elles étaient censées être utilisées dans les modules photovoltaïques de Tesla, les fameuses tuiles plates de couleur noire qui devaient habiller les toits des maisons.
Malgré plusieurs années de recherche, les cellules Panasonic n'auraient pas été suffisamment convaincantes par leur aspect, tout en conservant une haute performance et un coût maitrisé, pour séduire les équipes d'Elon Musk.
Si le toit solaire de Tesla utilise jusqu'à maintenant des cellules chinoises, celles produites par Panasonic dans la Gigafactory sont désormais vendues à des constructeurs japonais de modules photovoltaïques.
Tesla, qui a bénéficié de subventions locales pour la construction de l'usine, doit la maintenir en activité, quelle que soit les évolutions industrielles. Les deux sociétés ont convenu de ne pas augmenter la production des cellules sortant de la Gigafactory, tout en arrêtant la production conjointe. Panasonic espère réduire ses coûts en fermant des lignes de production sous-utilisées. La société se rapprochera de ses clients existants pour leur fournir des cellules solaires de son partenaire chinois GS-Solar. Une histoire qui avait pourtant si bien commencer...