C'est la première fois que Danfoss réalise un projet de cette envergure en France. L'expertise de l'industriel sur d'autres réseaux en Europe a su conforter Engie Solutions. "Nous allons mixer notre savoir-faire en terme d'intelligence artificielle et proposer des sous-stations optimisées" a confié Frédéric Chérel, responsable grands comptes réseaux de chaleur chez Danfoss Chauffage France.
Et pour optimiser au mieux les sous-stations, Danfoss va les équiper de vannes indépendantes permettant de maintenir une pression constante. "La membrane dispose d'un capteur intérieur de delta P, pour maintenir en permanence une pression au bord de la vanne" explique Frédéric Chérel. En optimisant au maximum les sous-stations, Danfoss peut alors assurer une maîtrise de la température retour. "Nous allons créer une dynamique d’équilibrage, avec des sous-stations critiques, très éloignées du centre de production, qui vont délivrer le bon débit, la bonne pression et la bonne température." L'objectif étant, évidemment, de faire réaliser des économies d'énergie à la ville de Rennes.
Le réseau de chaleur urbain de Rennes, long de 66 km une fois la jonction faite entre les quartiers Nord et Est, deviendra le plus grand réseau de France, et livrera 304 126 MWh grâce à la récupération de chaleur d'une usine d'incinération de déchets verts, réduisant de 93 % l'utilisation d'énergie fossile, 7 % des chaufferies gaz étant conservées pour les pics de consommation.