Globalement, l’ensemble des régions françaises progresse vers des énergies de chauffage moins carbonées. Les énergies alternatives au fioul (électricité, gaz naturel, propane, pellets de bois…) sont en croissance. C’est ce que révèle l’étude réalisée par Butagaz et le Synasav. Les régions les plus avancées sont l’Île-de-France, la région Sud (PACA) et l’Occitanie. Elles utilisent respectivement 76 %, 77 %, et 73 % d’énergies moins ou peu carbonées (électricité & gaz naturel) pour se chauffer. L’électricité dans ces régions fortement peuplées est l’énergie majoritaire, à l’exception de l’Île de France qui se chauffe à 42 % au gaz naturel et 34 % à l’électricité. L’étude montre également des disparités sur le choix des énergies de chauffage et de leur proportion dans le mix énergétique. La Normandie, le Centre-Val de Loire et la région Pays de la Loire ont un mix énergétique équilibré avec environ 1/3 en électricité, 1/3 au gaz naturel et 1/3 sur les autres énergies de chauffage mais plus de 10 % de fioul. A l’inverse, la Corse dispose d’un parc à 68 % chauffé à l’électricité et seulement 2 % au fioul. Cependant, sa position géographique est particulière et son nombre de logements plus faible. Le Nord est la région la plus équipée en proportion en chauffage au gaz naturel. En revanche, certaines régions sont encore dépendantes du fioul. « L’Auvergne-Rhône-Alpes affiche le plus gros gisement de bâtiments chauffés au fioul en nombre avec près de 637 000 logements soit 14% de son parc. En proportion, c’est la région Bourgogne-Franche-Comté en tête avec 17% du parc au fioul, suivi par la région Grand-Est et la Bretagne à 15% », indique l’étude. Selon Butagaz, il faudrait accroître les dispositifs et les services pour accélérer la sortie du fioul mais aussi améliorer la relation client, les offres et les services pour aider les Français à faire les bons choix dans la rénovation énergétique de leur logement.