Un ménage est considéré en situation de précarité énergétique lorsque ses dépenses énergétiques dans son logement sont supérieures à 8 % de son revenu. D’après l’Observatoire de la précarité énergétique, 11,7 % des ménages (soit 3,4 millions de ménages) sont dans cette situation en France métropolitaine en 2018. Cet indicateur augmente très légèrement en 2018 alors qu’il baissait depuis 2 ans. Cette hausse reste modérée car la douceur des températures durant les mois d’hiver de 2018 est plus marquée qu’en 2017, ce qui réduit les besoins de chauffage entre ces deux années. En corrigeant de l’effet de la météo, la hausse de l’indicateur de précarité énergétique est plus marquée, à + 0,4 point (de 12 % à 12,4 %) au lieu de + 0,1 point (de 11,6 % à 11,7 %). " C’est l’augmentation des prix hors taxes des énergies et de la fiscalité énergétique qui contribue à la hausse de la précarité énergétique en 2018. L’amélioration tendancielle des performances énergétiques d’une partie du parc de logements contribue à limiter cette hausse de la précarité énergétique ", explique l'observatoire.