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Porté par les CEE et par un contexte réglementaire favorable, le marché des BACS a grimpé de 3,9 % l'an dernier.

 
 

Rachid Kahir, président d'ACR, le syndicat des automatismes du génie climatique de la régulation, en est certain : "les BACS s'imposent comme le troisième pilier de la performance énergétique". Après l'enveloppe du bâtiment et les équipements de chauffage, les systèmes d'automatisation et de contrôle des bâtiments (BACS, en anglais) jouent un rôle décisif, d'autant qu'ils influent sur le quatrième pilier, celui des usages.

+ 5,3 % pour la régulation du génie climatique

Les acteurs réunis au sein d'ACR s'estiment plutôt satisfaits de l'année 2023. Etale en volume, l'activité progresse en valeur, du fait de l'inflation. Alors que la croissance a été négative tant sur l'enveloppe du bâtiment que sur le génie climatique en 2023, le monde des BACS affiche une progression de 3,9 %, à 391,4 M€. La régulation des équipements de génie climatique grimpe de 5,3 % à 226,5 M€. Elle reste dominée par la régulation du chauffage individuel et colletif (129,7 M€, +2 %), mais la régulation de la ventilation et de la climatisation progresse de 10 %, pour atteindre 96,8 M€. ACR souligne l'importance des coups de pouce CEE dans ces croissances. Les services (assistance technique, formation, dépannages...) stagnent (-1 %, à 64,3 M€), tandis que la GTB grimpe de 4 %, à 100,6 M€. Les effets du décret BACS et des différentes obligations pesant sur le tertiaire se font sentir.

Importance de l'Alliance BACS

Créée en 2023, l'Alliance BACS, initiée par ACR, constitue le levier majeur de développement de ces solutions, en termes de quantité comme de qualité. Une alliance qu'ACR entend continuer à faire grandir, pour associer toutes les parties prenantes au développement des BACS.