La parution des articles officialisant l'entrée en vigueur au 1er juillet 2021 le nouveau DPE a rapidement été suivie par la réaction des insatisfaits. Parmi eux, l'association Coénove, qui représente la filière du chauffage au gaz dans le Bâtiment, a dénoncé " un avantage indu à l'électricité " à cause des seuils retenus et " une manière détournée " de massifier l'électrification.
Coénove critique notamment le nouveau facteur d'émission de carbone venant bousculer l'attribution des classes énergétiques aux logements, " un système en apparence équilibré mais dont les barreaux sont en fait mal calibrés. [...] 600 000 logements électriques sortiront tout de même des classes F et G, sans que leurs propriétaires n'aient réalisé le moindre geste de rénovation... les factures seront donc toujours aussi élevées, le confort toujours autant dégradé. "
L'association regrette également " un desserrement des exigences énergie " amenant respectivement les classes A et B à 70 et 110 kWhEp/m2.an. Pour Coénove ce " relâchement de 40 % par rapport à l'exigence actuelle est totalement incompréhensible au regard de l'enjeu d'efficacité énergétique pour toutes les énergies, sauf à considérer que l'une d'entre elles en est dispensée. " Pour son président, Bernard Aulagne, " sous couvert de fiabilisation, le gouvernement choisit une fois encore de favoriser l'électricité dans le bâtiment, faisant fi des alertes à la prudence sur la pointe hivernale pourtant répétées par RTE. "