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C'est désormais confirmé, la rénovation énergétique est en majorité payée par le privé, et non plus le public. D'après les chiffres communiqués par la direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature (DGALN) publiés dans un rapport du Plan bâtiment durable ce 23 octobre, l'enveloppe des certificats d'économie d'énergie est passée de 1,2 milliard d'euros en 2018 à 1,3 milliard d'euros en 2019, faisant du dispositif le premier levier d'investissement dans la rénovation énergétique, devant le crédit d'impôt à la transition énergétique, qui lui, a diminué de moitié en une année, passant de 1,7 milliard d'euros à 879 millions d'euros en 2019.

"C'est le résultat logique et visible de la quatrième période des CEE, commencée en 2018, qui a doublé les objectifs par rapport à la précédente", a décrypté Marina Offel de Villaucourt, directrice des affaires publiques et juridiques à Géo PLC, l'un des acteurs majeurs du dspositif des CEE.

En comptant CITE, éco-prêt à taux zéro et aides de l'Anah, les aides étatiques pour la rénovation sont passées de 3,3 milliards d'euros en 2018 à 2,7 milliards, soit une chute de près de 20 %.