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"Afin de massifier l’efficacité énergétique des bâtiments et d’accélérer la transition du parc privé vers un niveau bâtiment basse consommation généralisé en 2050, il est essentiel d’encourager la transformation de nos modes de chauffages vers les solutions les plus performantes. Les ménages appartenant aux neuvième et dixième déciles sont les plus susceptibles d’engager des travaux d’aménagement de leur logement ; afin que ces ménages s’engagent davantage et en priorité dans des travaux de rénovation plutôt que de confort ou d’embellissement, le présent amendement vise à les inciter à changer leur chaudière peu performante pour des chaudières très performantes, en réduisant de 200 euros leur reste à charge."

C'est avec ces mots qu'a argumenté la commission Développement Durable à l'Assemblée nationale, saisie pour avis, en adoptant un amendement au projet de loi de finances 2020. Le texte initial visant à réformer le CITE, excluait les Français les plus riches de toute aide gouvernementale. Avec cet amendement adopté, ils pourraient donc bénéficier de 200 € de prime, dans le cadre d'une rénovation globale, comme le précise un deuxième amendement voté.

D'une manière générale, la commission a également adopté un amendement instituant un nouveau crédit d’impôt dont peuvent bénéficier les ménages qui ne bénéficient ni de la prime de transition énergétique ni du CITE, sous réserve que ces ménages réalisent des travaux de rénovation globale.